El Buen Patrón

Jeudi 16 juin 2022 à 14h30 – 17h00 – 20h00
Sortie nationale

EL BUEN PATRON - Bannière 01
Bande annonce
El Buen Patron - Affiche
  • De Fernando León de Aranoa
  • Avec Javier Bardem, Manolo Solo, Sonia Almarcha, Almudena Amor …
  • Comédie • 2h00
  • Espagne – 2021
  • Langue : Espagnol
  • Version originale s/t français
  • Paradiso Films
EL BUEN PATRON - Image 02
Javier Bardem
EL BIEN PATRON - Image 01
Javier Bardem
EL BUEN PATRON - Image 03
Almudena Amor, Javier Bardem
EL BIEN PATRON - Image 02

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Un ex-employé viré qui proteste bruyamment et campe devant l’usine…
Un contremaître qui met en danger la production parce que sa femme le trompe… Une stagiaire irrésistible… A la veille de recevoir un prix censé honorer son entreprise, Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, doit d’urgence sauver la boîte. Il s’y attelle, à sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron ? …

Prix Goya 2022 : Meilleur Film, Meilleure Réalisation, Meilleur Acteur, Meilleur Scénario Original, Meilleur Montage, Meilleure Musique Originale
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Cineuropa – Dans cette comédie noire solidement bâtie et frénétiquement rythmée sur les misères du monde du travail, Javier Bardem et Fernando León de Aranoa font rire avec brio… Alfonso Rivera

Les Grignoux – Comme à son habitude, Javier Bardem livre une prestation impeccable dans cette satire espagnole sur un chef d’entreprise intransigeant, mais perdant peu à peu le contrôle des événements. (…) Cette tragicomédie espagnole qui a raflé six Goya (l’équivalent hispanique des Oscars) en début d’année est amenée par le réalisateur et scénariste Fernando León de Aranoa (à qui l’ont doit Les Lundis au soleil, l’un des plus importants films espagnols des années 2000, ou plus récemment le biopic Escobar), également fin dialoguiste et remarquable directeur d’acteurs. Dans El buen patrón, le réalisateur retrouve à nouveau Javier Bardem, à qui il offre un rôle dans lequel on sent que l’acteur s’amuse, s’appropriant le look et les tics de l’archétype du chef d’entreprise. La finesse du jeu de Bardem se révèle surtout dans les silences et les regards suffisants qu’il distille ici et là, comme la marque de ceux qui sont conscients d’occuper un statut supérieur à leur interlocuteur, renforçant les traits à la fois paternalistes et autoritaires de son personnage. Les prestations de l’ensemble du casting sont en fait excellentes, mais celles de Manolo Solo (Goya du meilleur second rôle dans La Colère d’un homme patient) et d’Almudena Amor (récemment révélée dans Abuela, prix du jury à Gérardmer et toujours inédit en Belgique) sont également à souligner tout particulièrement. Meryl Fery, les Grignoux

Le Soir ★★★★ (…) Derrière la satire, la caméra de Fernando de Aranoa dévoile les méfaits du système capitaliste/productiviste où les petites récompenses du milieu ont plus de valeurs que tout le reste. Mais si El Buen Patrón est un film social, c’est aussi une comédie d’autant plus drôle qu’elle est pleine d’intelligence, de subtilités et de justesse dans sa mise en scène (les plans répétés, la référence à Auschwitz à l’entrée de l’usine, les personnages pleins de vie…). On collera ces mêmes qualificatifs au jeu de Javier Bardem qui endosse le rôle du « bon patron » avec un naturel bluffant. Le film a récolté six Goya (les Césars espagnols) en mars dernier, dont ceux de meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur pour Bardem. C’est mérité. Didier Zacharie

La Libre Culture ★★★ (…) Sens du rythme et de la répartie, excellents choix musicaux pour accompagner et souligner l’intrigue : Fernando Leon de Aranoa propose une comédie parfaitement relevée et roborative en suivant une recette a priori d’une grande simplicité. À chaque fois que Juan pense avoir trouvé une solution à ses problèmes, une nouvelle tuile lui dégringole sur le coin de la tête. Plus il s’implique et s’agite dans la vie de ses employés et plus la situation semble lui échapper. C’est le mélange détonant entre culot, interventionnisme et vision simpliste, voire binaire, des problèmes personnels de ses employés qui déclenche le rire. Tout comme les touches surréalistes qui parsèment le scénario. Quant à la composition de Javier Bardem en patron qui pèche par excès d’égoïsme et par absence totale de gêne, elle est réellement savoureuse. Entre cynisme et mauvaise foi, tout est bon pour parvenir à ses fins. Derrière ce modèle de patron ultralibéral et intrusif gérant son entreprise à l’ancienne, El Buen Patron propose une satire sociale réjouissante. Karin Tshidimba, journaliste

RTBF – Hugues Dayez – Que connaît-on du cinéma espagnol aujourd’hui ? Pas grand-chose : les films de Pedro Almodovar, bien sûr, et quelques films de genre ou les séries comme « La casa del papel ». C’est donc avec joie qu’on voit débouler en salles une comédie sociale, « El buen patron », (« Le bon patron ») avec un Javier Bardem au sommet de son art. (…) Il faut l’immense talent de Javier Bardem pour composer ce personnage, avec toutes ses ambiguïtés, ses gestes tantôt chevaleresques tantôt minables et hypocrites. Il faut que le spectateur l’aime, ce Juan Blanco, et le déteste en même temps. Seuls les grands acteurs peuvent réussir cette performance, et celle-ci a valu à Bardem le Goya (le César espagnol) du meilleur acteur. Ce n’est que justice, et d’ailleurs, le film de Fernando Leon de Aranea a raflé au total six Goyas, récompensant la mise en scène et le scénario de cette comédie qui, sans jamais pousser le curseur trop loin dans la caricature, livre un portrait acéré de notre époque. Un régal. Hugues Dayez

Programmation communiquée sous réserve de modification imposée par les distributeurs

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