Leave No Traces / Varsovie 83, une affaire d’état

Jeudi 12 mai 2022Horaire spécial :  14h00 – 17h00 – 20h00 – Sortie nationale

LEAVE NO TRACES - Bannière 02
Bande annonce
LEAVE NO TRACES - Affiche officielle Imagine
  • De Jan P. Matuszynski
  • Avec Tomasz Zietek, Sandra Korzeniak, Jacek Braciak, Agnieszka Grochowska…
  • Drame • 2h40
  • Pologne, France, Tchéquie – 2021
  • Langue : Polonais
  • Version originale s/t français
  • Imagine Film Distribution
Réalisateur Jan P. Matuszyńs
Réalisateur Jan P. Matuszynski
LEAVE NO TRACES - Photo 02
Tomasz Zietek
LEAVE NO TRACES - Photo 03

L’histoire réelle d’un des crimes les plus dramatiques liés à la loi martiale en Pologne – coups et blessures ayant entrainé la mort du jeune Grzegorz Przemyk par la milice nationale. La tentative d’étouffement de l’affaire par les autorités communistes entre 1983-1984 entrainera un soulèvement populaire inédit et sera le signe précurseur de la chute du pouvoir polonais…

Librement adapté de  » Leave no traces, the case of Grzegorz Przemyk  » de Cezary Łazarewicz

Prix du Meilleur Film et des Meilleurs Décors au Festival d’Ostende 2022
Prix du Public et Prix de la Presse au Festival d’Arras 2021
Prix du Public au Festival du Film d’Histoire de Pessac 2021
Sélection officielle à la Mostra de Venise 2021
Sélection officielle au Festival BFI du film de Londres 2021
Sélection officielle au Festival du Film de Göteborg (Suède, 2022)
Sélection officielle au Festival du Film de São Paulo (Brésil, 2021)
Autres Récompenses et Nominations

Chaque année, le Festival du film d’Ostende récompense plusieurs films dans diverses compétitions. Dans le cadre de la compétition LOOK! ce film a été le grand gagnant avec les prix du Meilleur Film et des Meilleurs Décors.
Le jury a été très impressionné par la conception des décors de Pawel Jarzebski, riche en détails nous ramenant sans effort au début des années 80 en Pologne. Les appartements, le poste de police, le tribunal, la décoration cohérente des lieux : tout ce que nous voyons dans le film a une raison.
Le réalisateur, Jan P. Matuszyński, dissèque dans son film un chapitre douloureux des livres d’histoire polonais, qui a très ému le jury :  » Pour nous, le film a été une attaque contre notre sens de la justice. L’histoire des amis est racontée d’une manière tourbillonnante et est passionnante sur le plan émotionnel. Les personnages ne sont jamais univoquement mauvais, mais des radars dans le système. La triste impuissance est si fortement ressentie. Le réalisateur parvient même à flirter avec l’humour tout en traitant d’un sujet aussi grave. C’est extrêmement bien fait.  »

Dossier de Presse

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR, JAN P. MATUSZYŃSKI
Le cinéma est une sorte de miroir qui peut plonger au plus profond de l’âme. Celle du personnage principal comme celle du spectateur. A travers un miroir, chacun y voit quelque chose de différent. Telle est la beauté du cinéma. Une liberté dont nous avons tous besoin. Grzegorz Przemyk tenait à sa
liberté quand les forces de l’ordre lui ont ordonné de présenter sa pièce d’identité le 12 mai 1983. Il savait qu’il n’avait pas à obtempérer puisque la loi martiale avait été levée. Il a donc refusé d’obéir. Personne ne sait qui lui a porté le coup de poing final, fatal, qui causa sa mort. Un scénario digne de
Kafka, similaire à tant d’affaires contemporaines. L’unique raison pour laquelle l’affaire a ressurgi est la présence d’un témoin oculaire. Le film m’a donné l’opportunité de refléter divers visages du régime communiste polonais des années 80. A l’instar d’un miroir à multiples facettes. Et il nous appartient de le préserver intact. C’est en ravivant la mémoire que nous pouvons espérer que l’histoire ne se répétera pas.

Lien utile
IMDb

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