Une vie démente

Jeudi 09 septembre 2021 à 14h30 – 17h00 – 20h00 – Sortie nationale

Une vie démente - Bannière comprimée
Une vie démente - Affiche comprimée
  • de Raphaël Balboni & Ann Sirot
  • Avec Jo Deseure, Jean Le Peltier, Lucie Debay, Gilles Remiche…
  • Comédie dramatique • 1h27
  • Belgique (2020)
  • Langue : français
  • Imagine
Une vie démente - Photo 1


Alex et Noémie voudraient avoir un enfant. Mais lorsque Suzanne, la mère branchée d’Alex, adopte un comportement de plus en plus farfelu, les choses se compliquent. Entre l’enfant désiré et l’enfant que Suzanne devient, tout s’emmêle. C’est l’histoire d’un rodéo, la traversée agitée d’un couple qui découvre la parentalité à l’envers !

Film d’ouverture FIFF Namur

La démence sémantique est une maladie neurodégénérative du même type qu’Alzheimer, mais la détérioration cérébrale ne commence pas dans les mêmes zones. La démence sémantique s’attaque d’abord aux lobes frontaux-temporaux qui régissent le langage et le comportement. Le malade perd petit à petit ses mots et son inhibition. Il perd les codes de la vie sociale : ce qu’il faut dire et ne pas dire, ce qu’on peut faire et ne pas faire, ce à quoi on peut ressembler en public et les accoutrements impossibles (la nudité par exemple). En vivant aux côtés d’une personne atteinte de démence sémantique, on prend conscience de l’immensité des possibles au-delà de la bienséance. On réalise à quel point nous avons intégré les nombreux codes du savoir-vivre, car chaque fois que le malade parle ou agit, il tape en dehors du cadre : croquer dans tous les fruits sur les étalages au supermarché, dire tout haut et en boucle “Il y a beaucoup de Noirs ! J’aime beaucoup les Noirs !” sur les bancs de la messe remplis d’Africains, fabriquer ses propres billets fait-maison avec du papier, des ciseaux et des crayons de couleurs. Il y a dans cette maladie l’expression d’une forme de rébellion festive. Bien sûr, cela pose toutes sortes de problèmes, mais en y regardant bien, cet individu malade est également pour la société une rare opportunité de mise en perspective. (…) Cette aventure est aussi l’histoire d’un coming-of-age, un récit d’émancipation. En apprenant à accepter Suzanne telle qu’elle est, à ne plus se préoccuper du regard que la société porte sur elle, Alex change son rapport au monde. Il a cessé de juger le comportement de Suzanne. Il aborde sa mère comme une entité extérieure, séparée de lui, qu’il peut voir et aimer pour ce qu’elle est. (extrait du dossier de presse)

Dossier de presse

 

Programmation communiquée sous réserve de modification imposée par les distributeurs

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