The Electrical Life of Louis Wain / La vie extraordinaire de Louis Wain

Jeudi 23 décembre 2021 à 14h30 – 17h00 – 20h00

AVANT PREMIERE

  • de Will Sharpe
  • Avec Benedict Cumberbatch, Claire Foy, Taika Waititi…
  • Biopic, Drame Historique • 1h51
  • Royaume-Uni (2021)
  • Langue : Anglais
  • Version originale s/t français
  • The Searchers
Benedict Cumberbatch
Benedict Cumberbatch, Claire Foy
Benedict Cumberbatch


La véritable histoire de Louis Wain (Benedict Cumberbatch), le peintre britannique connu pour ses dessins caractéristiques de chats, est une aventure extraordinaire remplie d’amour, d’aventure et d’espoir. Il cherche à inspirer petits et grands en partageant sa vision unique du monde et son enthousiasme contagieux. Nous le suivons à travers deux événements importants qui vont changer sa vie : sa rencontre avec Emily (Claire Foy), l’amour de sa vie, et l’adoption de Peter, un chat de gouttière.
Il a développé des symptômes psychiatriques ressemblant à la schizophrénie. Aujourd’hui, les historiens pensent davantage au syndrôme d’Asperger.

4 Nominations au British Independent Film Awards 2021

Le Devoir ★★★ 1/2- Louis Wain n’eut pas une vie spécialement heureuse, entre problèmes mentaux et deuils cruels. Elle fut toutefois traversée d’intenses moments de joie, de création et, celle-ci étant intimement liée à celui-là, d’un grand amour. Qui était Louis Wain ? Quiconque aime les chats a une dette envers lui, puisqu’il a contribué à élever ces adorables bêtes au rang de figures iconiques. Peintre et illustrateur, il connut une immense popularité à la fin du XIXe siècle avec ses fresques félines publiées dans différents journaux, lesquelles montraient des chats vaquant à diverses activités humaines. Réalisé par Will Sharpe, The Electrical Life of Louis Wain (La vie extraordinaire de Louis Wain) revient sur l’existence d’un homme qui mérite que l’on se souvienne de lui.
Benedict Cumberbatch incarne le personnage hors normes que fut Louis Wain. (…)
Aussi allumée que Louis, Emily partage en outre avec ce dernier une espèce d’inconscience bienheureuse des notions alors fondamentales de bienséance et de malséance. En somme, ces deux-là se reconnaissent, et leur attrait mutuel est merveilleusement développé dans le scénario bâti comme une suite de moments forts de la vie du protagoniste.
Cette histoire d’amour entre deux iconoclastes inconscients de l’être est d’autant plus crédible que Benedict Cumberbatch (Sherlock, Doctor Strange) et Claire Foy (The Crown), tous deux splendides, ont une chimie palpable. C’est en l’occurrence auprès d’Emily que Louis apprend à aimer les chats, et c’est encore pour elle, lorsque la maladie frappe, qu’il se met à en peindre et à en dessiner avec toute la ferveur dont il est capable. (…)
La mise en scène, hautement fantaisiste, demeure en revanche stimulante et recherchée de bout en bout. Alliant plusieurs procédés souvent artisanaux et usant de maintes techniques surannées, filtres optiques et autres lentilles kaléidoscopiques, Will Sharpe propose en effet une facture fignolée, mais pas maniérée. Dans un entretien récent avec les deux vedettes, on évoquait un croisement improbable mais réussi entre le cinéma de Wes Anderson, pour le type d’excentricité formelle, et celui de James Ivory, pour la reconstitution d’époque misant autant sur le sens du détail que l’observation de mœurs.
Bref, pour chaque faiblesse narrative, The Electrical Life of Louis Wain offre en contrepartie un portrait empathique riche de trouvailles visuelles. Le principal intéressé aurait sûrement approuvé. François Lévesque


Programmation communiquée sous réserve de modification imposée par les distributeurs

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