Maria rêve

Jeudi 29 septembre 202214h30 – 17h00 – 20h00
Sortie nationale

Maria rève - bannière 01
BANDE ANNONCE
maria_reve_affiche - Les Grignoux
  • De Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller
  • Avec Karin Viard, Grégory Gadebois, Philippe Uchan…
  • Comédie, Romance • 1h33
  • France – 2022
  • Version originale française
  • Distri7
Maria rêve - Image 05
Karin Viard
Maria rêve - Image 04
Grégory Gadebois, Karin Viard
Noée Abita, Karin Viard

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Maria est femme de ménage. Mariée depuis 25 ans, réservée, timide et maladroite, elle ne quitte jamais son carnet à fleurs dans lequel elle écrit des poèmes en secret. Lorsqu’elle est affectée à l’École des Beaux-Arts, elle rencontre Hubert, le gardien fantasque de l’école, et découvre un lieu fascinant où règnent la liberté, la créativité et l’audace… Dans ce monde si nouveau, Maria, qui a toujours été dévouée et discrète, va-t-elle enfin se laisser envahir par la vie ?

Prix du Public au Festival du Film de Cabourg 2022.
Présenté en Avant-Première au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2022

Dossier de Presse : cliquer ici

Les Grignoux – Il y a deux ans, Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller quittaient la scène des César des larmes plein les yeux après le sacre de leur court métrage Pile Poil. Aujourd’hui, les voici aux commandes d’une romance sur fond d’initiation à l’art contemporain, portée par Karin Viard et Grégory Gadebois. (…) Ah, si toutes les comédies romantiques pouvaient ressembler à ça ! Non pas que Maria rêve soit un miracle d’originalité ou qu’il casse radicalement les codes de la rencontre amoureuse, mais le tandem Escaffre-Muller dessine une bluette aussi fondante en bouche qu’une friandise de chef. Ce qui fait la différence et lui confère une magie délicieusement charmante, c’est la poésie qui s’infiltre dans toutes les pores du film. Poésie dans la relation qui se noue entre cette femme de ménage joliment lunaire et ce gardien d’école faussement bourru, poésie dans la rencontre de ces deux grands cœurs, poésie dans la manière dont sont croqués ces jolis personnages mi-taiseux mi-décalés, et enfin poésie inspirée par les lieux, la réputée école des Beaux-Arts, servant à la fois de cadre et d’inspiration artistique, offrant notamment un support à quelques scènes magnifiques où l’art et la rêverie se mêlent à l’amour naissant. Porté par deux comédiens nourrissant une alchimie joliment inspirante, Maria rêve s’érige en conte confectionné dans la douceur, la tendresse, la beauté. Et si nous aussi nous rêvions avec Maria ?

Les Chroniques de Cliffhanger & Co ★★★★ (…) Le film est nuancé autant qu’il est coloré, il nous parle avec justesse de l’audace, de l’espoir. Dans une mise en scène par moment fantaisiste, qui fait du bien et s’explique par le lieu. Les beaux-arts, forcément foutraque, exponentiel, démesuré, et avec un débordement de bizarreries contemporaines et abstraites, avec par moment des œuvres pour le moins douteuses, notamment l’art du pourrissement, légèrement moqué dans le film… C’est aussi le poids du quotidien, dans ce que l’on perçoit de la répétions des gestes, des habitudes, des horaires pour une Maria qui étouffe, et dont la rencontre avec l’univers de l’école, la tendresse joyeuse d’Hubert va la renverser, et nous aussi un peu avec. C’est donc un questionnement sur l’amour, sur la nécessité de se réinventer, tour en acceptant les affres d’une routine quotidienne désarçonnante, qui n’était pas dans livres de princes et princesses lors de notre divine enfance. Karin Viard est une Maria très convaincante, on ne voit plus l’actrice mais l’héroïne du quotidien, qui sous nos yeux va éclore doucement. A cet égard une des scènes de nue devant les étudiant-e-s va donner l’occasion à Karin Viard de montrer une sensibilité, une émotion, une vérité carrément bluffantes. Convaincante et engagée. Grégory Gadebois est fidèle à tout ce qu’il nous montre en ce moment. Ces choix de films sont les bons, et ces choix d’interprétation dans les films sont encore meilleurs. Ici, il est juste parfait en doux rêveur pas naïf pour autant et qui croît en l’autre, qui a le sens de l’autre. Il est comme ça Grégory, il ne joue pas, il est, et c’est un plaisir à regarder. Une mention également pour Noée Abita, qui capte la caméra avec une folle sensibilité, ce qui était évident dans le récent Les passagers de la nuit et que l’on suit depuis Ava (2017)… Lire plus


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