Congo river (Congo River, au-delà des ténèbres)

Casting

Réalisation : Thierry Michel
Narrateurs : Thierry Michel, Lye Mudaba & Olivier Cheysson
Genre : Documentaire
Pays : Belgique
Année : 2005
Durée : 01h56′
Version Originale : Française
Scénario : Thierry Michel & Thomas Cheysson
Photographie : Michel Téchy
Bande originale : Lokua Kanza

Synopsis

Sur les traces de Stanley, le film « Congo River » nous fait remonter de l’embouchure à la source le plus grand bassin fluvial du monde, celui du fleuve Congo. Tout au long de ses 4.371 Km, nous découvrons les lieux témoins de l’histoire tumultueuse du pays, tandis que les archives nous rappellent le souvenir des personnages de la mythologie africaine qui en ont fait son destin : les colonisateurs Stanley et Léopold II, les dirigeants africains Lumumba et Mobutu.
Ce voyage au coeur de l’Afrique, par delà les ténèbres des tragédies et des guerres, est un hymne à la vie, à l’égal de cette végétation indomptable qui enserre les rives du fleuve. Sur les berges, aux différentes étapes du voyage, les images égrènent les joies et les souffrances d’un peuple, les fêtes et les drames qui rythment l’existence des piroguiers, pêcheurs, commerçants, voyageurs, militaires, rebelles,enfants soldats, miliciens maï-maï, femmes violées… tout un peuple en quête de lumière et de dignité.
Mais ce périple est aussi un cheminement personnel, celui d’un cinéaste qui a déjà consacré trois films à l’ex-Zaïre, en montrant l’arrogance du pouvoir et la révolte populaire avec « Zaïre, le cycle du serpent », l’esprit prédateur et bâtisseur avec « Les derniers Colons », la vanité tragique d’un despote shakespearien avec « Mobutu, roi du Zaïre ». Avec « Congo River », Thierry Michel continue sa quête de lumière et de ténèbres, porté par ce désir de remonter dans le mystère et les profondeurs de ce pays et de sa forêt, dans le temps et l’histoire de ce fleuve majestueux.

Récompenses et festivals

Prix du Meilleur Film Art et Essai Européen du  Forum de Berlin au Festival du Film International Berlin (Berlinale) 2005

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