Beau Is Afraid

Jeudi 25 mai 2023HORAIRE SPECIAL – 2 séances : 14h30 & 20h00
Sortie nationale à Mons

BIA - Bannière 01
BANDE ANNONCE
BIA - Affiche

De Ari Aster
Avec Joaquin Phoenix, Nathan Lane, Amy Ryan…
Comédie dramatique, Mystère
Canada, Finlande, USA – 2023 – 2h59
Langue : Anglais
Version originale s/t français
The Searchers

AlloCiné (Émilie Schneider) Né dans une famille juive à New York, Ari Aster est le fils d’un musicien et d’une poétesse. Il grandit entre la Grosse Pomme, l’Angleterre et le Nouveau-Mexique. Obsédé par les films d’horreur dès son enfance, il fréquente assidûment les vidéothèques et entreprend l’écriture de scénarios. Sans surprise, il étudie le cinéma à l’Université de Santa Fe, où il écrit son premier court-métrage, Tale of Two Tims, qu’il soumet à l’American Film Institute (AFI). Grâce à ce film, il décroche une bourse pour le programme d’études supérieures du Conservatoire de l’AFI avec pour spécialisation la réalisation. Il fait ensuite ses armes avec plusieurs courts-métrages, dont le dérangeant et remarqué The Strange Thing About the Johnsons (2011), qui met en scène un père abusé sexuellement par son propre fils. Une œuvre qui, à l’instar de de Munchausen, fait de la famille le lieu de toutes les ignominies et l’origine de bon nombre de traumatismes. Un thème que l’on retrouvera dans son premier long-métrage, « Hérédité », sorti en 2018 et dans lequel il dirige Toni Collette, Gabriel Byrne et Alex Wolff. Ce film d’horreur sur une famille qui cache de sinistres secrets impose d’emblée Ari Aster comme l’un des chefs de file de “l’elevated horror”, aux côtés de Robert Eggers et Jordan Peele. Il confirme l’essai l’année suivante avec « Midsommar », un film de folk horror situé dans un village suédois isolé porté par l’impressionnante Florence Pugh…. Lire plus

À la suite de la mort subite de sa mère, un homme gentil mais angoissé affronte ses peurs les plus sombres en se lançant dans une odyssée épique et kafkaïenne qui le mènera chez lui….

Le réalisateur Ari Aster a eu l’idée de faire ce film il y a presque dix ans à Los Angeles, lorsqu’il travaillait à l’écriture de ses courts-métrages avant même la sortie des films qui l’ont révélé ( « Hérédité » et « Midsommar » ). Alors qu’il était sur le point de déménager, Aster s’est imaginé un homme qui habite et se retrouve prisonnier dans un appartement similaire au sien à cause de ses angoisses paralysantes. « Dans « Beau is Afraid », Ari Aster raconte une odyssée kafkaïenne qui n’est pas si éloignée du cauchemar que nous vivons actuellement » confie Parker Posey, l’actrice qui joue le rôle d’Elaine, amie d’enfance de Beau. « Il montre des émotions intenses sur ce qu’est la vie au sein de la société capitaliste contemporaine du 21ème siècle, avec tous ses chaos et traumatismes. Et encore plus important : comment nous pouvons nous en sortir. »

Dossier de presse – Ari Aster a eu l’idée de ce film avant même de
réaliser ses deux premiers longs-métrages. A une époque où il travaillait sur ses courts, et cherchait des idées pour un premier film, il a dû quitter en vingt-quatre heures l’endroit où il habitait. C’est ce qui a inspiré ce portrait d’un homme rongé par l’angoisse et ayant peur de tout, s’apprêtant à rejoindre sa mère et n’y parvenant pas. Ce premier jet du scénario était nourri par les lectures d’Ari Aster à l’époque, principalement Franz Kafka, Carl Gustav Jung, Jorge Luis Borges, mais dans une version plus dépouillée, plus acide et plus drôle, dans une logique cauchemardesque qui guide l’itinéraire du personnage principal qu’il baptise Beau. Quant à sa mère, Mona, Ari Aster s’empare de l’archétype freudien des mères qu’on tient pour responsables de tous les maux et les angoisses des enfants, et il en fait un personnage omniprésent, mythique et culpabilisant. Est-elle vraiment responsable de tout ce qui a déraillé dans la vie de son fils ? … Lire plus

Ecranlarge (Mathieu Jaborska) ★★★★ L’épopée grotesque et malaisante d’un angoissé au stade terminal. Ou quand les thématiques de prédilection d’Aster deviennent à la fois plus radicales et plus évidentes… Lire plus

Ecranlarge (Alexandre Janowiak) ★★★★ Beau is Afraid jongle entre surréalisme perturbant, humour noir déjanté et horreur existentielle viscérale. Ari Aster étudie ainsi ses obsessions (deuil, lien toxique…) tout en livrant une expérience narrative unique, à la fois intime et opulente, imprévisible et inéluctable, donnant naissance à une sorte de film-somme. Fou et immanquable.

Le Soir (Didier Stiers) ★★★ (…) Le réalisateur signe un film grandiose. Fruit de 10 ans de labeur, il y scrute le lien mère/fils et multiplie les scènes d’anthologie (l’achat d’eau à l’épicerie, la salle de bains…). Comique et dramatique tout à la fois, surréaliste, tellement long et au scénario si plein de péripéties improbables qu’au fil de ce road trip mental, on ne sait parfois plus où l’on se trouve, entre ce que vit réellement Beau Wasserman, le personnage magistralement joué par Joaquin Phoenix, et ses cauchemars boostés par les psychoses dont il souffre. Supposé rejoindre sa mère à laquelle il n’a surtout pas envie de faire honte, le garçon voit les clés de son appartement volées, sa valise disparaître aussi, et à partir de là commence un véritable chemin de croix. Pour lui, pas pour le spectateur… Lire plus (article réservé aux abonnés)

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