Jeudi 05 mai 2022 à 14h30 – 17h00 – 20h00 – Sortie nationale
- De Simon Curtis
- Avec Hugh Bonneville, Jim Carter, Michelle Dockery …
- Drame romantique • 2h05
- Royaume-Uni, USA – 2022
- Langue : Anglais
- Version originale s/t français
- Sony Pictures
Le retour très attendu du phénomène mondial réunit les acteurs favoris de la série pour un grand voyage dans le sud de la France afin de découvrir le mystère de la villa dont vient d’hériter la comtesse douairière….
Les Grignoux (…) Les fidèles de la série écrite par Julian Fellowes (elle-même inspirée du film Gosford Park de Robert Altman) retrouveront avec grand bonheur leurs personnages préférés, à l’image de Lord et Lady Grantham, Lady Violet ou encore Carson et Miss Hughes. Cette suite commence là où s’est arrêté le premier film. Nous sommes en 1928, neuf mois après la venue du roi George V et de la reine Mary dans la demeure des Crawley. C’est le début du cinéma parlant et un réalisateur a l’ambition de tourner un film dans le célèbre manoir qui va dès lors se transformer en plateau de tournage, engendrer pas mal de situations cocasses et mettre certains des habitants en émoi, on s’en doute. Afin de fuir ce désordre, les Crawley décident de quitter l’Angleterre pour la France. Il s’avère en effet que Lady Violet a hérité d’une somptueuse villa sur la Côte d’Azur. Un héritage intriguant qui semble lié à un épisode mystérieux de la jeunesse de la comtesse douairière et que le clan Crawley a bien envie de mettre au jour…
Personnages hauts en couleur, humour british, intrigues, petits et grands secrets : on ne change pas la recette d’une production comme celle-ci, si ce n’est peut-être, scénario oblige, pour y intégrer des acteurs belges et français… On retrouve en effet Jonathan Zaccaï et Nathalie Baye au casting de cette suite. Tout un programme ! Les Grignoux
Le Soir – Si vous frémissez de plaisir quand tinte la clochette du générique, si les larmes vous montent aux yeux quand s’ouvre le premier plan large du château de Highclere, dans le Hampshire, si vous aimez le thé noir, les années 1920, si vous dites mum plutôt que mom, pub plutôt que bar, trousers plutôt que pants et film plutôt que movie, oui, vous aimerez le second volet de Downton Abbey au cinéma. (…) Downton Abbey, c’est toujours une leçon d’histoire. Cette fois, à travers le tumultueux tournage d’un film s’installant pour quelques semaines au château, on aborde la tragique disparition du muet. Ce qui poussera Lord Grantham à déclarer à l’heure du thé, alors que les enfants jouent au croquet au jardin : « On ne peut quand même pas fréquenter des gens de cinéma ! – Allons, papa. Tout le monde filme dans des lieux réels aujourd’hui. Le Napoléon d’Abel Gance s’est tourné hors studio l’an dernier ! ». Le Downton de l’écrivain britannique Julian Fellowes, enfin, exhale tout le suc de l’humour anglais, ce quant-à-soi qui vous force à sourire dans les moments désespérés. A sa petite-fille qui lui demande si elle doit s’inquiéter parce qu’elle décide de rester au lit, l’incroyable Lady Violet répond : « S’inquiéter, mais pourquoi ? Florence Nightingale a gardé la chambre à 38 ans et elle est morte à 90 ! » Julie Huon
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