Les Choses Humaines

Jeudi 02 décembre 2021 à 14h30 17h00 – 20h00 – Sortie nationale

  • de Yvan Attal
  • Avec Ben Attal, Suzanne Jouannet, Charlotte Gainsbourg, Mathieu Kassovitz, Pierre Arditi, Benjamin Lavernhe …
  • Drame judiciaire • 2h18
  • France (2020)
  • Langue : français
  • Athena Films
Pierre Arditi, Charlotte Gainsbourg
Suzanne Jouannet, Audrey Dana
Mathieu Kassovitz


Un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme. Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ? Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé. N’y a-t-il qu’une seule vérité ? Les choses humaines, interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs…
Dans cette brillante adaptation du roman éponyme de Karine Tuil, le réalisateur Yvan Attal aborde des thèmes brûlant d’actualité : les difficultés de la machine judiciaire à l’ère de la mise au pilori sur Internet et la question du consentement sexuel. Il parvient à transmettre le point de vue de chaque protagoniste en leur laissant à tous leur dignité. Un drame époustouflant avec la merveilleuse Charlotte Gainsbourg dans le rôle principal.

Présenté Hors Compétition au Festival de Venise 2021
Présenté en Première Gala au Festival du film de Zurich (Suisse, 2021)
Sélection officielle au Festival France Odéon (Florence Italie, 2021)
Sélection officielle au Tapis Rouge, Frans Filmfestival (Pays-Bas, 2021)

Hugues Dayez – RTBFLe meilleur film d’Yvan Attal… hors compétition à la Mostra (…) Dans son adaptation, Attal respecte la construction subtile et délibérément ambiguë du roman, qui développe les points de vue des deux protagonistes de l’affaire, jusqu’à leur confrontation au procès, forcément très médiatisé vu le pedigree de l’accusé. Si « Les choses humaines » dépasse le compte rendu de fait divers, c’est parce que Karine Tuil en dit long sur les mœurs de notre époque, et sur la différence de perception de la sexualité : pour Alexandre, « gosse de riches », beaucoup de filles sont forcément consentantes, tandis que pour Mila, d’un milieu plus modeste, il y a beaucoup d’interdits liés à l’éducation de sa mère, juive orthodoxe très stricte. A partir de ce roman très riche, Attal réussit un film solide, qui fait salutairement réfléchir.

Jan Lumholdt – Cineuropa – Yvan Attal aborde avec beaucoup d’empathie une affaire de viol ambiguë et passe tous ses aspects au peigne fin, sans y trouver de monstre. Comme les mondes du cinéma et de la littérature peuvent l’attester, les affaires de viol peuvent donner lieu à des récits qui, pour être perturbants, sont aussi captivants, car il s’agit de chercher non seulement cette part de vérité qui va pouvoir, on l’espère, permettre d’obtenir justice devant les tribunaux, mais aussi de traquer cette autre vérité, la vérité « réelle », et parfois il n’y en a qu’une. (…) Le réalisateur Yvan Attal prend ce défi compliqué à bras le corps et nous livre dans le même temps un spécimen de cinéma français classique, solide, réunissant des interprétations toutes excellentes et doté d’une intrigue complexe en termes de structure.

Programmation communiquée sous réserve de modification imposée par les distributeurs

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